LADY MAC LOD (sic), Mata­-Hari, nous a révélé les Danses Sacrées de l'Inde. La plus admirable est la danse de Chandrâ, dont on voit ici les figures d'une beauté hiératique. On la célèbre aux temples de Vichnou, aux fêtes de la Lune, mère de la Fécondité terrestre. D'abord ce sont des poses rituelles. Chandrâ, la prêtresse, prélude à l'invocation. Puis s'animant, elle semble s'élancer vers la Déesse qui l'attire et qu'elle appelle. Elle s'incarne en une fleur sacrée dont les pétales s'en­tr'ouvrent aux rayons vivifiants de la Lune. Évoquées par une de ces belles nuits de l'été finissant, où règne l'astre d'or pâle, ces danses traduisent magnifiquement le symbole éternel qui les inspira.